By Johanna Read, TravelEater.net

La revenche de Montezuma. Le ventre de Delhi. La Tourista. Les trots. La diarrhée du voyageur. Peu importe comment vous l’appelez, l’attraper lorsque vous voyagez est la dernière chose que vous voulez. Heureusment, il y a des moyens de l’éviter.
En premier lieu, vous allez vouloir analyser votre tolérance au risque. Si vous êtes enceinte, avez un système immunitaire affaibli, êtes âgé, ou si vous nourrissez des enfants âgés de moins de 6 ans, vous devriez être extrêmement prudent. Si c’est votre première visite à l’étranger et votre première exposition à des microbes non canadiens, vous devriez aussi faire plus attention. La personne moyenne peut prendre des risques raisonnables en décidant quoi, où, quand et comment manger en voyageant à l’étranger.
Quelle option est la plus sécuritaire: La cuisine de rue ou le buffet de l’hôtel?
Manger de la cuisine de rue est le meilleur moyen de découvrir une culture. Seriez-vous surpris d’apprendre que c’est souvent plus sécuritaire que le buffet de votre hôtel occidentalisé?
Une grande partie de la cuisine de rue est cuisinée sur demande, en sortant du grill ou du wok directement dans votre assiette. Contrairement au restaurant, vous pouvez voir à quel point l’aire de préparation de la nourriture est propre, combien de temps votre nourriture repose après la préparation et vous assurer que le cuisinier ne remet pas le poulet cuit dans la même assiette qui contenait la viande crue.
Bien que l’Agence de Santé Publique du Canada recommende de prendre des précautions additionnelles avec la cuisine de rue, vous pouvez en manger. Par contre, choisissez-la attentivement. Privilégiez une rue achalandée ou le flot de clients est constant, préférablement des locaux et des parents avec des enfants — ils n’iront pas chez un vendeur de rue qui donne des maux de ventre aux estomacs sensibles de leurs enfants. Si le vendeur n’utilise pas de plats et d’ustensiles jetables, observez attentivement comment est lavée la vaisselle et essuyez-la avec un désinfectant pour les mains au besoin.
Bien qu’ils puissent sembler attirants pour les voyageurs avec un budget plus restreint, évitez les kiosques de rue de type buffet ”remplissez votre assiette pour un prix fixe”, spécialement plus il est tard dans la journée. Bien qu’ils offrent généralement une variété fascinante de plats typiques, vous n’avez aucun moyen de savoir depuis combien de temps la nourriture a été préparée et abrite des bactéries. De plus, ces kiosques buffets posent le même problème que le buffet de l’hôtel: les autres voyageurs.
Même aux meilleurs hôtels et restaurants, les buffets sont un danger au niveau de la nourriture. Bien que les endroits de qualité supérieure font attention de conserver la nourriture à la bonne température et de la remplacer régulièrement, ce sont les autres voyageurs qui sont le plus gros danger. Même s’ils se sont lavés les mains en arrivant au buffet, ils se sont depuis léché les doigts, essuyé de nez, gratté la tête et ont toussé dans leurs mains. Ils ont ensuite mis leurs mains sales sur les ustensiles de service et ont laissé les manches des ustensiles toucher directement la nourriture.
Si vous n’êtes pas en mesure d’éviter le buffet, prenez la nourriture placée au fond du plateau plutôt que sur le devant. Elle a beaucoup moins de chances d’avoir été touchée par les manches salis des ustensiles de services ou par les doigts des gens. Lorsque vous déposez les ustensiles de service, essayez de les placer à côté de la nourriture, le plus loin possible des aliments. Mieux encore, utilisez une fourchette ou une cuillère propre pour vous servir, plutôt que les ustensiles de service communs.
La nourriture à éviter
Choisissez votre nourriture attentivement. Ne mangez pas de nourriture crue ou peu cuite, choisissez des fruits et légumes cuits et lavez ou pelez vous-même les fruits et légumes crus.
Mais saviez-vous que les aliments les plus qui sont le plus susceptibles d’affecter votre estomac sont ceux enrobés de pâte? Que ce soit un samosa, une tourtière, un paté à la viande ou bierock, ces plats de viande enrobée de pâte reposent souvent pendant plusieurs heures pour refroidir tranquilement. Cela en fait des hôtes parfaits pour la multiplication des microbes. Si vous en mangez, assurez-vous qu’ils soient très chauds (et non tièdes) même à l’intérieur.
Attention aux mains
Faites attention aux endroits ou les gens qui servent la nourriture portent des gants de plastique. Ce gants on tendance à être plus sales que les mains, pour la simple raison que les gens se lavent habituellement les mains dès qu’elles commencent à être collantes ou sales, mais ne se rendent pas compte lorsque les gants le sont.
L’argent est sale. Ne mangez pas aux endroits ou la personne qui accepte l’argent et redonne le change est aussi celle qui sert la nourriture, à moins que vous la voyiez se laver les mains entre les deux.
Faites aussi attention aux pailles. Certains serveurs mettront eux-mêmes une paille dans votre smoothie ou café glacé et mettront leurs doigts sales à l’endroit ou la paille touche vos lèvres. Parfois, boire directement du verre est plus hygiénique.
Une protection ajoutée
Souvent, les bactéries qui vous rendent malade ne sont même pas directement dans la nourriture. Vous avez plus de chances d’avoir des microbes causant la maladie sur vos mains que dans votre nourriture. Vous avez touché des poignées de porte, des rampes, des tables et chaises, votre téléphone et votre caméra toute la journée. Avant et après avoir mangé, lavez-vous les mains avec de l’eau chaude et du savon ou avec un désinfectant à mains contenant au moins 60% d’alcool. Dans le même ordre d’idée, brisez l’habitude de toucher votre visage et vous empêcherez les germes causant des problèmes d’estomac ainsi que la grippe d’entrer dans votre système.
Pour une protection supplémentaire, prenez le vaccin Dukoral au moins 2 semaines avant de voyager. Ce vaccin à boire vous protère jusqu’à 3 mois contre le E.coli et jusqu’à 2 ans contre le Choléra.
Johanna Read est une auteure et photographe à son compte qui se spécialise dans le voyage, la nourriture et le tourisme responsable. Elle écrit pour une variété de publications imprimées et digitales pour faire la promotion de destinations et d’expériences uniques et encourager le voyage responsable. En un an, Johanna a visité six continents, mais a depuis été en mesure d’en visiter 5 par année (elle n’est pas retournée en Australie et l’Antarctique lui échappe touours).
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